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Inauguration à Genève du premier centre d'endométriose francophone

Jean-Marie Wenger responsable de la consultation endométriose à la clinique de gynécologie des HUG à Genève. [www.jmwenger.com]
Le premier centre d’endométriose francophone ouvre ses portes à Genève / Le 12h30 / 2 min. / le 30 novembre 2016
Le premier centre d'endométriose certifié dans toute la francophonie est inauguré mercredi aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Cette maladie peu connue touche pourtant une femme sur 10 en âge de procréer.

Le nouveau centre des HUG est certifié par la Fondation scientifique d’endométriose et la Ligue européenne d’endométriose. Cette maladie gynécologique peut créer de fortes douleurs chez la femme et occasionner des problèmes de fertilité.

Pour le docteur Jean-Marie Wenger, coordinateur de ce nouveau centre, l'endométriose, malgré le fait qu'elle touche une femme sur dix, est peu connue car "ce n'est pas une maladie qui tue, et ce qui ne tue pas est pris un peu moins au sérieux".

Améliorer l'écoute des patientes

"L'autre élément, c'est que c'est une maladie en pleine expansion; donc on suit l'expansion", ajoute le médecin genevois dans le 12h30. Et celui-ci de souligner les coûts considérables de l'endométriose en termes de santé publique, "comparables à ceux du diabète ou des maladies rhumatismales".

Jean-Marie Wenger souligne ainsi l'importance du centre d'endométriose, qui va permettre de développer le réseau et les connaissances sur cette maladie, "que cela soit dans la prise en charge, dans le diagnostic ou dans le traitement médical, chirurgical et de suivi des patientes".

Le centre des HUG va en particulier permettre d'améliorer l'information, l'écoute et l'accueil des patientes. Un aspect très important, selon le médecin, car celles-ci "se sentent souvent abandonnées et incomprises". De même, il va procurer une meilleure information des professionnels, au niveau du médical et du paramédical.

Tania Sazpinar/dk

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