Le museau de la lamproie est constitué d'une unique ventouse pourvue de dents. Ces poissons ne possèdent pas de nageoires paires mais une nageoire simple en forme de bandeau.
Ils n'ont ni écailles ni os, et leur colonne vertébrale est composée uniquement de tissus conjonctifs cartilagineux. Leur peau épaisse est protégée par une abondante couche de mucus.
Menaces
Lors de la fraie, entre avril et juin, elles dégagent de petites frayères - soit des lieux où se reproduisent les poissons - sur des fonds de sable ou de gravier - le plus souvent après un parcours de plusieurs kilomètres et en groupes allant jusqu'à 20 individus.
La menace sur les lamproies est grandissante, constate toutefois la FSP. La Suisse comporte des dizaines de milliers d'obstacles artificiels à leur migration, autant d'écueils mortels. Ses proches parentes, les lamproies de rivière et marines, sont d'ailleurs éteintes en Suisse depuis la construction des grandes centrales hydroélectriques, rappelle la FSP.
ats/hend
Pas des vrais poissons
Zoologiquement parlant, les lamproies ne sont pas à proprement parler des poissons. Elles font partie des derniers survivants du groupe des animaux vertébrés les plus archaïques de notre planète, les agnathes (sans mâchoire) ou cyclostomes (bouche circulaire), qui remontent à plus de 500 millions d'années.