En annonçant les conclusions de son enquête relative à l'un des plus retentissants échecs industriels du secteur technologique, le géant électronique sud-coréen tente ainsi de redorer son blason sur un segment où il est le numéro un mondial.
Le groupe a assuré qu'il n'y aurait plus le moindre risque d'incendie dans ses appareils à venir, dont le S8.
Le premier fabricant mondial de smartphones avait été contraint en septembre d'ordonner le rappel planétaire de 2,5 millions de Note 7. Plusieurs spécimens avaient pris feu ou explosé.
Débâcle commerciale
Le premier conglomérat sud-coréen a ensuite dû renoncer complètement en octobre à la production de cet appareil qui devait concurrencer l'iPhone 7, quand il est apparu que certains Note 7 distribués en remplacement des appareils défectueux prenaient également feu.
Cette débâcle, due à la batterie dont la fabrication était assurée par deux fournisseurs, a coûté à Samsung des milliards de francs entre le manque à gagner et l'impact sur son image de marque.
agences/fb
Cause unique
Le groupe a précisé avoir mobilisé 700 chercheurs et ingénieurs sur son enquête. Ils ont testé plus de 200'000 appareils et plus de 30'000 batteries.
"Nous assumons la responsabilité du fait que nous n'ayons pas su identifier et vérifier les problèmes qui se présentaient sur le design et la fabrication des batteries", indique le communiqué de Samsung.
Koh Dong-Jin a affirmé que l'enquête menée par l'entreprise et celles d'organisations indépendantes avaient établi que la batterie était la cause unique des incendies du Note 7.