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Un exosquelette de l'EPFL fait sensation au Salon des inventions

L'athlète de handbike paraplégique Silke Pan monte un escalier, équipée de l'exosquelette réalisé par l'EPFL, au Salon des inventions de Genève. [Jean-Christophe Bott]
L'athlète de handbike paraplégique Silke Pan monte un escalier, équipée de l'exosquelette réalisé par l'EPFL, au Salon des inventions de Genève. - [Jean-Christophe Bott]
"C'est un rêve qui devient réalité!" Portant un exosquelette conçu à l'EPFL, l'athlète paraplégique Silke Pan a fait sensation en marchant au Salon international des inventions à Genève, qui ouvrait ses portes mercredi.

Silke Pan a les yeux qui brillent et le sourire jusqu'aux oreilles. "C'est irréel", a-t-elle déclaré. Soutenue par des béquilles et entourée par les concepteurs de sa "combinaison spéciale", elle s'est baladée dans le public, fait le pitre en levant ses béquilles en l'air, et expliqué comment "ce miracle" étaient possible.

Ses béquilles sont munies de touches avec lesquelles elle peut actionner différents modes sur son ordinateur de bord. Marche lente, rapide, en arrière et même le mode "escalier".

Technique éprouvante

"C'est éprouvant", a expliqué un membre de l'équipe, à l'origine de Twiice, le nom de ce dispositif d'assistance à la marche, créé au Laboratoire de systèmes robotiques de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne.

Manoeuvrer l'exosquelette, gérer l'équilibre, demande beaucoup de force et de concentration, a confirmé Silke Pan. "Mes pieds bougent d'eux-mêmes", s'est exclamé l'ancienne artiste de cirque, devenue paraplégique après une chute lors d'un exercice de voltige.

>> Voir le reportage du 19h30 sur l'exosquelette :

Un prototype d’exosquelette réalisé par l’EPFL offre un espoir aux paraplégiques
Un prototype d’exosquelette réalisé par l’EPFL offre un espoir aux paraplégiques / 19h30 / 2 min. / le 11 septembre 2016

>> Lire aussi : Un tétraplégique retrouve l'usage de son bras et de sa main par la pensée

ats/kkub

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Mille inventions à découvrir, nombreux exposants asiatiques

D'autres inventions du salon méritent le détour. A l'instar de cet Irlandais, en train de pédaler entre les stands quelques mètres plus loin au guidon d'un "vélo-snowboard", ou "le couvert innovant", une fourchette, une cuillère et un couteau en un, créé par un Français.

Côté sécurité, trois professeurs venus de Hong Kong ont mis sur pied une application mobile détectant quand le conducteur s'endort, et qui déclenche alors une alarme pour le réveiller.

Au total, 1000 innovations "inédites" sont à découvrir au salon. Et plus de la moitié des exposants viennent d'Asie. "Un signe positif et encourageant pour l'industrie suisse", selon un entrepreneur à la recherche de la bonne affaire.