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Les coraux blanchis deux années de suite sont condamnés

Le corail blanchi deux ans de suite est condamné
Le corail blanchi deux ans de suite est condamné / L'actu en vidéo / 39 sec. / le 10 avril 2017
Les coraux de la grande barrière en Australie, qui ont subi un blanchissement pour la seconde année consécutive, n'ont aucune chance de s'en remettre, ont averti lundi des scientifiques australiens.

Des chercheurs ont annoncé en mars que les récifs de la grande barrière de corail avaient connu un épisode de blanchissement sans précédent, et ce pour la deuxième année de suite.

Leurs craintes ont été confirmées par des observations aériennes de ce site inscrit au patrimoine de l'humanité depuis 1981.

L'écosystème qui s'étend sur 2300 km - le plus grand au monde - avait déjà subi, en 2016, son plus grave épisode de blanchissement jamais enregistré, en raison du réchauffement des températures de l'océan en mars et avril.

Aucune chance

"Dans la partie centrale (de la grande barrière), nous nous attendons à des pertes très élevées", a déclaré James Kerry, biologiste à l'université James Cook, qui a coordonné les observations aériennes.

"Il faut au moins une décennie pour le rétablissement total des coraux qui grandissent le plus vite", a-t-il expliqué. "Alors deux épisodes graves de blanchissement à douze mois d'intervalle font que les récifs endommagés en 2016 n'ont aucune chance de se rétablir".

ats/fb

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Hausse de la température

Le blanchissement des coraux est un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration.

Il est provoqué par la hausse de la température de l'eau, qui entraîne l'expulsion des algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et ses nutriments.

Les récifs peuvent s'en remettre si l'eau refroidit, mais ils peuvent aussi mourir si le phénomène persiste.

Quatrième épisode

L'épisode de blanchissement en cours est le quatrième après ceux de 1998, 2002 et 2016.

Entre l'année dernière et cette année, 1500 kilomètres de récifs ont été affectés par le blanchissement, a déclaré Terry Hughes, de l'université James Cook. "Ce qui fait que seul le tiers sud du récif est indemne".