Ces projections se basent sur le scénario d'une croissance continue des émissions de gaz à effet de serre (GES) tout au long du siècle.
Quelque 5°C seraient à attribuer au réchauffement mondial, le reste venant des "îlots de chaleur urbains" générés par la disparition de la verdure au profit du béton et de l'asphalte, souligne l'étude, parue dans Nature Climate Change.
Les 5% de villes les plus peuplées "pourraient voir des hausses de températures de 8°C et plus," a indiqué Francisco Estrada, coauteur de ces recherches.
Effet de serre
Les villes représentent 1% de la surface de la planète, mais consomment environ 78% de l'énergie mondiale et produisent plus de 60% des émissions de gaz à effet de serre issues des énergies fossiles (gaz, charbon, pétrole).
Les pays du monde se sont fixés comme objectif fin 2015 à Paris de limiter à 2°C le réchauffement mondial par rapport au niveau de la Révolution industrielle, en réduisant les concentrations de GES dans l'atmosphère.
afp/pym