L'ampleur des dégâts paraît minime par rapport aux centaines de milliers de victimes du virus WannaCry début mai.
En Suisse, la Centrale d'enregistrement et d'analyse pour la sûreté de l'information (MELANI) n'a pas spécifié les noms des sept entreprises concernées pour des raisons de confidentialité.
L'une d'elles est cependant Admeira, la régie publicitaire mise en place par la SSR, Swisscom et Ringier. Admeira a indiqué mardi sur Twitter avoir été touchée par le virus. La transmission de publicités pour la SSR et les diffuseurs privés n'est pas affectée, a-t-elle précisé.
Plus de 2000 machines infectées
Au total plus de 2000 utilisateurs ont été concernés dans le monde, essentiellement en Ukraine et en Russie, selon Kaspersky Labs.
Ce spécialiste de la sécurité informatique basé en Russie avait auparavant estimé que ce "rançongiciel" n'était pas une nouvelle version du virus Petya, désigné par de nombreux spécialistes et déjà à l'oeuvre l'année dernière, mais bien un nouveau type de virus.
Selon Microsoft, la vague d'attaques utilise notamment une faille de Windows pour laquelle le groupe avait déjà diffusé un correctif.
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ats/kg