Les résultats des deux études, corrigés de facteurs de risque comme le tabagisme, sont publiés lundi dans la revue médicale américaine Annals of Internal Medicine.
Les consommateurs d'environ trois tasses de café par jour, y compris décaféiné, semblent jouir d'une plus longue espérance de vie que ceux qui n'en boivent pas, selon l'étude européenne analysant les données de 520'000 personnes.
S'agissant d'études observationnelles, elles ne prouvent toutefois pas le lien de cause à effet, mettent en garde les chercheurs.
Risque moindre de mortalité de toutes causes
"Nous avons constaté qu'une plus grande consommation de café était liée à un risque moindre de mortalité de toutes causes, plus particulièrement de maladies circulatoires et du système digestif", explique l'un des principaux auteurs de cette étude.
Ce sont les travaux les plus étendus jamais effectués en Europe sur les effets sur la santé et la longévité du café, boisson la plus bue dans le monde avec environ 2,25 milliards de tasses absorbées quotidiennement.
ats/mre
Même constat pour une étude américaine
La deuxième étude a été menée aux Etats-Unis sur plus de 185'000 adultes âgés de 45 à 75 ans, sur une période moyenne de seize ans.
Les auteurs ont constaté un lien entre une plus grande consommation de café et un risque plus faible de mortalité résultant de maladies cardio-vasculaires, respiratoires, rénales, de cancers et de diabète.
Plus spécifiquement, les personnes qui buvaient une tasse de café par jour avaient 12% moins de risque de décéder pendant la durée de l'étude que celles n'en buvant pas, un niveau qui a atteint 18% pour celles en consommant trois tasses.
Comme dans l'étude européenne, les effets étaient similaires avec du café décaféiné.