La méthode consiste à dissocier de l'eau ordinaire en hydrogène et oxygène dans un électrolyseur, en utilisant l'électricité issue de l'énergie solaire ou éolienne.
L'hydrogène sert ensuite de vecteur énergétique. Il peut être stocké dans des réservoirs pour être converti ultérieurement en énergie électrique, par exemple au moyen de piles à combustible.
Se passer de métaux nobles
"Notre objectif était de développer un catalyseur qui soit à la fois efficace et bon marché en se passant de métaux nobles", explique Emiliana Fabbri, chercheuse au PSI.
Pour ce faire, les chercheurs ont recouru à un composé complexe de baryum, de strontium, de cobalt, de fer et d'oxygène, appelé "perovskite".
Ils ont commencé par développer un procédé permettant de produire ce composé sous forme de nanoparticules, car c'est seulement sous cette forme qu'il peut déployer une action efficace.
La découverte a été publiée dans la revue Nature Materials.
ats/ptur
Succès en test pratique
Les chercheurs ont testé le catalyseur en collaboration avec un fabricant américain d'électrolyseurs. Ils ont réussi à montrer que l'appareil fonctionnait de manière plus fiable avec la nouvelle perovskite qu'avec un catalyseur en oxyde d'iridium conventionnel.
Le procédé de fabrication fournit d'importantes quantités de poudre catalytique et devrait pouvoir être facilement étendu à l'échelle industrielle, selon le PSI.