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La démence sénile pourrait être évitée avec une surveillance dès l'enfance

Une femme souffrant de la maladie d'Alzheimer dans un home français. [afp - Sébastien Bozon]
Une femme souffrant de la maladie d'Alzheimer dans un home français. - [afp - Sébastien Bozon]
Un cas de démence sur trois pourrait être évité en visant dès l'enfance et tout au long de la vie à réduire neuf facteurs de risque de développer la maladie, indique une étude publiée jeudi dans The Lancet.

Près de 50 millions de personnes souffrent de démence dans le monde, en incluant la maladie d'Alzheimer. Un chiffre qui devrait atteindre 132 millions en 2050.

Cette nouvelle étude modélise l'impact de neuf facteurs de santé et de style de vie à divers stades de l'existence. Les trois facteurs les plus courants sur lesquels il est possible d'agir concernent l'éducation, l'audition et le tabac.

Accroître l'éducation au début de la vie réduirait le nombre total de cas de démence de 8% si tous poursuivaient leurs études dans le secondaire. Préserver l'audition entre 45 et 65 ans diminuerait le nombre de cas de 9% et l'arrêt du tabac après 65 ans de 5%.

Hypertension, diabète et obésité

Les autres possibilités d'actions concernent l'hypertension artérielle (2% des cas de démence) et l'obésité (1%) chez les 45-65 ans. Au-delà de 65 ans, il s'agit de lutter contre la dépression (4%), de l'inactivité (3%), l'isolement (2%) et le diabète (1%).

L'alimentation et l'alcool ne sont pas prises en compte.

ats/boi

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