Modifié

Les géants d'internet suspendent des services aux suprémacistes blancs

"Je ne peux pas croire que je dois encore manifester contre les nazis", dit la pancarte de cette manifestante à Charlottesville. [Reuters - Stephen Lam]
"Je ne peux pas croire que je dois encore manifester contre les nazis", dit la pancarte de cette manifestante à Charlottesville. - [Reuters - Stephen Lam]
Les géants américains d'internet se joignent progressivement à la mobilisation contre les suprémacistes blancs et les groupes néonazis aux Etats-Unis après les violences de ce week-end à Charlottesville, en Virginie.

Des comptes Twitter et LinkedIn liés au site néonazi Daily Stormer, un des organisateurs du rassemblement d'extrême droite de Charlottesville, ont été suspendus mercredi.

Le site n'est plus accessible que de manière intermittente ces derniers jours, depuis que les fournisseurs de domaines GoDaddy et Google Domains ont annoncé qu'ils cessaient de lui fournir leurs services.

Facebook a supprimé ces derniers jours plusieurs pages associées à des discours ou des groupes haineux, aussi bien sur Facebook que sur Instagram.

La page utilisée pour l'organisation et la promotion du rassemblement Unite the Right de Charlottesville a également été suspendue.

>> Lire aussi : La "chasse" aux néonazis de Charlottesville lancée sur Internet

Musique raciste retirée de Spotify

Le service musical Spotify a quant à lui annoncé qu'il retirait de son catalogue tous les morceaux de musique dont l'organisation Southern Poverty Law Center considère qu'ils contribuent à la propagation de thèses racistes.

Si ces entreprises s'emploient déjà à limiter la communication de groupes violents comme le groupe Etat islamique, notamment en raison des pressions des autorités, la plupart d'entre elles s'efforçaient jusqu'à présent de ne pas se prononcer sur les contenus propagés par leurs utilisateurs tant qu'ils étaient légaux.

>> Lire aussi : Donald Trump lâché de toutes parts après ses propos sur Charlottesville

reuters/mre

Publié Modifié