"Nous sommes en train de développer un blé hybride ici en France. (...) Le premier lancement est prévu en 2021", a déclaré mercredi Erik Fyrwald à Paris.
"Avec un hybride, on accroît le rendement. Le maïs est hybride depuis de longues années. Quasiment tout le maïs vendu aujourd'hui est hybride" a-t-il ajouté.
Nom pas encore décidé
Il a dit "croire" que la nouvelle semence de blé, issue du croisement de plusieurs lignées et développée par le groupe "depuis plusieurs années", constituera une réelle percée technologique, "compétitive" pour les agriculteurs.
Erik Fyrwald a précisé que le nouvel hybride, dont le nom commercial n'a pas encore été décidé, ne sera en aucun cas un OGM, interdit en Europe, et ne fera pas non plus appel aux nouvelles techniques d'édition du génome, contestées par certains groupes environnementaux.
afp/ats/ctr
L'UE examine l'interdiction totale de trois pesticides
Alors que l'Union européenne examine l'interdiction totale de trois pesticides, le fabricant de produits phytosanitaires bâlois Syngenta, tout comme l'allemand Bayer et d'autres s'y opposent. Très utilisés, ces insecticides, appelés néonicotinoïdes, sont soupçonnés d'être à l'origine de la mort des abeilles.
Les organisations de protection de l'environnement, comme Pro Natura et Greenpeace Suisse, soutiennent quant à elles l'interdiction totale envisagée par Bruxelles. Elles jugent déplacé l'argument selon lequel une interdiction totale entraînerait une réduction des récoltes et l'utilisation des produits plus dommageables pour l'environnement.