Les chiffres publiés lundi dans la revue Environmental Research Letters sont conformes à de précédentes évaluations du nombre de décès dus au scandale du "Dieselgate" qui a éclaté quand Volkswagen a admis en 2015 avoir triché lors de tests d'émission de ses véhicules. De nombreux autres constructeurs ont depuis été soupçonnés de faire de même.
Etude sur l'Europe et la Suisse
Une étude parue en mai dans la revue Nature avait estimé qu'en 2015, 38'000 décès "prématurés" avaient été provoqués dans le monde par les émissions d'oxyde d'azote (NOx) "générées en excès" par rapport à celles prévues par les tests effectués en laboratoire.
L'étude parue lundi se concentre sur la situation en Europe (les 28 pays de l'UE + la Suisse et la Norvège).
Les chercheurs, basés en Norvège, en Autriche, en Suède et aux Pays-Bas, ont calculé qu'environ 10'000 morts peuvent être imputées tous les ans en Europe à la pollution aux particules fines émises par les véhicules légers fonctionnant au diesel.
ats/jc