L'étude, publiée dans le Journal of Adolescent Health et menée auprès de 450 pré-adolescents dans 15 pays, suggère que les efforts consentis pour combattre les stéréotypes de genre visent actuellement les adolescents mais devraient se concentrer sur des enfants plus jeunes.
"Les risques en matière de santé encourus par les adolescents sont déterminés par des comportements façonnés par les stéréotypes sexuels, qui peuvent être bien ancrés chez les enfants dès l'âge de 10", explique Kristin Mmari, à l'origine de l'étude.
Risques de violence
Elle souligne que les stéréotypes de genre sur une certaine passivité féminine peuvent encourager les abus. Ils font "courir un grand risque aux filles de quitter l'école précocement, de subir des violences physiques ou sexuelles, de se marier ou avoir un enfant précocement", selon l'étude.
Les garçons, de leur côté, souffrent aussi des stéréotypes selon lesquels ils sont forts et indépendants, ce qui peut les pousser à se montrer violents.
afp/ptur