Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a déclaré que sa société commencerait par fournir aux commissions du Congrès enquêtant sur les soupçons d'ingérence russe lors de la campagne électorale américaine de 2016 environ 3000 publicités politiques que des internautes basés en Russie ont diffusées sur Facebook avant et après l'élection de Donald Trump.
Des publicités controversées
Le réseau social a déjà évoqué début septembre ces 3000 publicités achetées par 470 comptes et pages "non authentiques" afin de diffuser des points de vue controversés sur des sujets comme l'immigration, les questions raciales ou les droits des homosexuels.
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Zuckerberg, qui est resté largement silencieux sur la question depuis des mois, a déclaré dans une vidéo live sur le réseau social que la société allait prendre neuf mesures pour empêcher les Etats d'utiliser Facebook pour intervenir dans les processus électoraux d'autres pays.
reuters/jc
Le Kremlin dément
Le Kremlin a démenti vendredi toute implication dans l'achat d'espaces publicitaires sur Facebook pour influencer l'élection présidentielle américaine.
"Nous ne savons pas par qui et comment est diffusée la publicité sur Facebook et nous ne nous en sommes jamais occupés", a affirmé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov lors d'un point-presse.