Sauvegardés sous la forme de séquences d'ADN, ces deux morceaux d'anthologie pourront être décodés et à nouveau joués sans aucune perte de qualité, a annoncé l'EPFL vendredi dans un communiqué.
Les récents progrès en biotechnologies permettent aujourd'hui à l'homme de reproduire un processus naturel connu depuis des milliards d'années: l'enregistrement d'informations sous forme de brins d'ADN.
Il est désormais possible de produire des brins d'ADN artificiels, d'y "enregistrer" n'importe quel code génétique, puis d'analyser cet ADN pour retrouver l'information originale.
Préservation durant des millénaires
L'ADN a l'avantage d'être d'une incroyable stabilité. Les molécules synthétiques soigneusement encapsulées peuvent ainsi être conservées durant des millénaires, affirme l'EPFL.
La capacité de stockage est, par ailleurs, énorme. Un volume équivalent à un grain de sable suffirait pour enregistrer la totalité des 50 ans d'archives du Montreux Jazz, écrit l'EPFL.
ats/ptur