Cette protection réduite s'explique par une mutation de la souche H3N2 dominante en 2016, expliquent les virologues dont l'étude est publiée lundi dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS). Le vaccin avait pourtant été "actualisé" pour y inclure la nouvelle version de cette protéine mutante.
Vaccination recommandée
Le vaccin pour la saison 2017-2018 est similaire à celui de l'an dernier. Cela augure une saison "difficile si elle est de nouveau dominée par le virus H3N2", explique Scott Hensley, professeur à l'université de Pennsylvanie et principal auteur de ces travaux. Il recommande malgré tout la vaccination.
"Nos données suggèrent que nous devrions investir dans de nouvelles technologies permettant de nettement accroître la production de vaccins contre la grippe qui ne dépend pas des oeufs", fait valoir Scott Hensley. La plupart des protéines virales de vaccins sont purifiées à partir de virus cultivés dans des oeufs de poule.
afp/dk