Cette synthèse réalisée par des psychologues de l'Université de Genève (UNIGE) et d'universités américaines se concentre sur un genre de jeux bien précis, les jeux vidéo d’action, de tir ou de guerre.
Le résultat, communiqué mardi par l'UNIGE, est sans appel: les personnes jouant à des jeux vidéo d’action ont vu leurs capacités cognitives augmenter d’un tiers d’écart-type par rapport au groupe de contrôle. "Ces recherches, effectuées sur plusieurs années et partout dans le monde, prouvent le réel effet des jeux vidéo d'action sur le cerveau et ouvrent la voie à leur utilisation comme développeurs de capacités cognitives", résume Benoît Bediou, chercheur à la Section de psychologie de l’UNIGE.
Sessions courtes et répétées
Interrogé dans l'émission CQFD, Benoît Bediou ajoute que les chercheurs essaient désormais "de comprendre quels sont les ingrédients du jeu qui sont responsables de ces effets et quels sont les mécanismes au niveau cérébral".
Les auteurs, publiés dans la revue Psychological Bulletin, soulignent que ces effets positifs ont été observés dans le cadre d’études dont les participants ont étalé le jeu sur des périodes de plusieurs semaines ou de plusieurs mois. Ils n’ont pas été soumis à des sessions intensives.
ats/Cécile Guérin/lgr