Une "cybersécurité totale demande la coopération de tous ceux qui sont impliqués", a déclaré la secrétaire d'Etat adjointe aux affaires étrangères Krystyna Marty Lang à la fin du 12e Forum sur la gouvernance d'internet (FGI) à Genève.
Alors que des règles sur l'attitude des Etats existent, "il n'y a aucun processus" qui serait le résultat d'une collaboration sur celle du secteur privé et des utilisateurs individuels. L'objectif est d'aboutir à "un modèle pour une attitude responsable".
Une Convention de Genève?
Il faut également une discussion sur les interactions possibles pour maintenir un internet "pacifique, ouvert, stable et sûr" et leurs limites. Mercredi, le conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet avait lui lancé une initiative pour le développement des capacités en termes de politique numérique.
Autant de contributions au FGI, organisé dans le cadre de l'ONU et pour la première fois à Genève. Elles ont été établies notamment après l'appel de certains à une Convention de Genève sur la cybersécurité. Mais aucun consensus n'existe pour un tel accord pour le moment.
Milliers de personnes
Après quatre jours de dialogue entre plus de 2000 participants dans plus de 200 réunions, des projets de conclusions non contraignantes ont été lancés par la Suisse, le secrétariat du FGI et les organisateurs des principales discussions. Parmi elles, toute gouvernance d'internet devrait s'appuyer sur des valeurs et être ouverte, inclusive et transparente, a également expliqué Krystyn Marty Lang.
Les valeurs prioritaires d'internet sont et devront rester centrées sur les êtres humains. Une collaboration entre tous les acteurs est demandée alors qu'Internet sera confronté à des incertitudes. Et les conclusions d'appeler à de la flexibilité face à ces défis.
L'économie numérique s'appuie sur les flux libres de données qui doivent être équilibrés par une protection. Celle-ci demande là aussi des efforts communs des gouvernements, du secteur privé et de la société civile.
ats/jgal