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Le dépistage du cancer du sein divise les Romandes et les Alémaniques

Une mammographie effectuée à la clinique Engeried à Berne. [Keystone - Gaetan Bally]
Une mammographie effectuée à la clinique Engeried à Berne. - [Keystone - Gaetan Bally]
Dès l'âge de 50 ans, les Romandes sont invitées à effectuer une mammographie tous les deux ans. Mais de l'autre côté de la Sarine, ce dépistage n'es pas entré dans les moeurs.

"En Suisse romande, nous avons déjà plusieurs années de retard. La Suisse alémanique est encore plus timide", explique à 24 Heures Christine Bouchardy, vice-présidente de l’Institut national pour l'épidémiologie et l’enregistrement du cancer.

Des programmes de dépistage du cancer du sein existent depuis 1999 dans les cantons de Vaud, de Genève et du Valais. Ils ne sont arrivés qu'en 2010 à Saint-Gall et dans les Grisons, et en 2014 à Bâle-Ville.

Différence culturelle

Claudia Weiss, directrice de Swiss Cancer Screening, qui met en place et harmonise les campagnes, observe qu'"elles mettent du temps à être connues. Du coup, les taux de participation y sont en général moins élevés".  Pourtant, 86% des Suissesses qui participent une première fois à un dépistage y restent fidèles.

Ce "mammograben" s'explique selon elle par une différence dans la perception de l'intervention de l'Etat. Les Suisses alémaniques ont tendance à juger que la prévention n'est pas du ressort des autorités.

>> Lire aussi : Vrai ou faux? Les facteurs de risque du cancer du sein en quelques questions

jvia

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