Le réseau social a expliqué qu'il entendait interdire les publicités pour "des produits et services financiers qui sont fréquemment associés avec des pratiques promotionnelles fallacieuses et trompeuses".
Parmi les pratiques citées figurent un type de transactions particulier, les "options binaires", ou des levées de fonds en cryptomonnaies, qui consistent à créer sa propre monnaie virtuelle et à la vendre à des investisseurs payant avec d'autres cryptomonnaies ou avec des devises traditionnelles.
"Mieux repérer les pratiques trompeuses"
"Cette politique s'applique volontairement de manière large tandis que nous travaillons à mieux repérer les pratiques fallacieuses et trompeuses", et sera mise en oeuvre sur toutes les plateformes du groupe (Facebook, Audience Network, Instagram), explique Rob Leathern, directeur de la gestion des produits.
"Nous réviserons cette politique et la manière dont nous l'appliquons au fur et à mesures que nos indicateurs s'améliorent", a-t-il ajouté.
afp/jvia
Un cas récent de fraude
La fraude est fréquente dans le monde des cryptomonnaies. La Commission des opérations de bourse américaine (SEC) a ainsi stoppé cette semaine une "option binaire" lancée par une compagnie du Texas nommée AriseBank.
Selon la SEC, qui a porté plainte contre l'entreprise texane, AriseBank "a utilisé les réseaux sociaux, le soutien d'une célébrité (le boxeur Evander Holyfield, ndlr), et d'autres tactiques de diffusion pour lever, selon ses dires, 600 millions de dollars, sur un objectif de un milliard de dollar, en seulement deux mois" mais toute l'opération était "une fraude pure et simple".