L'association écologiste Générations futures a étudié 5 ans de chiffres de la Direction française de la concurrence, la consommation et la répression des fraudes.
Ce sont 19 fruits et 33 légumes qui ont été analysés, soit 11'103 échantillons. Et il apparaît que 52% des fruits et légumes non-bio contiennent des pesticides.
Avocats et maïs mieux notés
L'ONG communique ensuite la liste des variétés qui en renferment le plus. Côté fruits, c'est le raisin qui est le moins bien noté avec 89% des échantillons contenant des pesticides. Suivent les clémentines et mandarines (88%), les cerises (87%), les pamplemousses (85%) et les fraises (83%).
A l'opposé se trouvent les prunes (34%), les kiwis (27%) et les avocats (23%).
Concernant les légumes, ce sont le céleri branche (84%), les herbes fraîches (74%), l'endive (72%), le céleri rave (71%) et la laitue (65%) qui sont pointés du doigt, alors que chou-fleur (6%), betterave (4%), asperge (3%) et maïs (2%) sont moins contaminés.
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Surprise concernant les pommes et pommes de terre
Selon Générations futures, ces résultats corroborent les quantités de pesticides utilisés en culture, mais ils révèlent toutefois quelques surprises.
L'ONG cite notamment la pomme, le fruit le plus consommé en France, que l'ont dit traité à outrance avec des produits phytosanitaires (36 traitements répertoriés), mais qui se situe en 8e position. De même que la pomme de terre, 7e du classement malgré 19 traitements aux pesticides.
Au-dessus des limites maximales autorisées
L'association Générations futures relève dans son analyse qu'il est impossible pour le moment de déterminer les effets sanitaires exacts liés à la consommation de fruits et légumes. Et elle précise que le pourcentage de pesticides présents dans l'alimentation fait l'objet d'une réglementation.
L'ONG relève que dans la grande majorité des cas les valeurs limites ne sont pas dépassées. Toutefois, 2,7% des échantillons de fruits et 3,5% des légumes présentent des taux de pesticides supérieurs aux limites maximales fixées par l’Union européenne.
La commercialisation est normalement interdite au-delà de ce seuil.