"Parler d'immortalité, c'est sortir de la futurologie pour la science-fiction"
"Franchement, parler d'immortalité, c'est sortir du domaine de la futurologie pour la science-fiction", a expliqué dimanche Denis Duboule sur le plateau du 19h30.
Selon le chercheur, il sera certainement possible de prolonger la durée de vie des humains à 100, 105 ou 110 ans mais pas au-delà: "Il y a un moment où forcément on va rencontrer les problèmes structurels de l'objet biologique. Si vous changez tout sur votre voiture, pour finir, ce n'est plus votre voiture".
Ce moment n'est pas encore fixé et de nombreuses discussions alimentent les sphères scientifiques. Selon Denis Duboule, qui enseigne notamment à l'Université de Genève, "la limite n'est cependant pas 250 ans et encore moins l'immortalité".
La génétique, une discipline prometteuse
Reste que la génétique génère de nombreuses promesses, avec des nouveaux tests toujours plus faciles d'accès.
"Il y a d'abord l'utilisation des données génomiques dans le domaine médical, pour essayer de traiter des maladies, pour essayer de faire du bien aux gens", expose Denis Duboule.
A côté des avancées médicales pures, le professeur voit également un "énorme domaine de confort, où l'on pourra utiliser les données génomiques pour des analyses pas nécessairement cruciales". Des analyses "qui permettront à des sociétés de faire un peu de business". Un exemple? L'alimentation personnalisée.
kg