Entre 2009 et 2013, l'empreinte mondiale du secteur touristique est passée de 3,9 à 4,5 gigatonnes équivalent CO2 (+15%), soit quatre fois plus que ce que les évaluations précédentes laissaient envisager, ont calculé des chercheurs, dont l'étude est publiée dans la revue Nature Climate Change.
Les auteurs, qui ont étudié le cas de 160 pays, constatent que l'impact du tourisme, national ou international, vient pour une large part de pays à revenus élevés.
Contribution suisse
Avec 4 milliards de voyageurs en 2017, le secteur aérien est le plus gros émetteur de pollution (20% des émissions touristiques totales), devant l'hôtellerie.
Grands voyageurs, les Suisses ont participé directement à cette progression. Ils prennent deux fois plus l'avion que leurs voisins européens.
Une tendance qui s'accentue
Avions électriques, biocarburant, invitation des voyageurs à payer un supplément, éco-taxe: les transporteurs aériens tentent tout de même de réduire l'impact de leurs émissions de gaz à effet de serre.
Mais la tendance risque au contraire de s'accentuer, notamment en raison du succès des compagnies à bas coût.
Sujet TV: Estelle Braconnier
Adaptation web: rens