"Jusqu'ici, des milliers d'applications ont été analysées et environ 200 ont été suspendues - en attendant une enquête complète pour déterminer si elles ont réellement détourné des données", a expliqué Ime Archibong, vice-président de Facebook chargé des partenariats produits.
Le scandale Cambridge Analytica
L'enquête a été lancée après le scandale retentissant Cambridge Analytica. Cette firme britannique est accusée d'avoir collecté et exploité sans leur consentement les données personnelles de quelque 87 millions d'utilisateurs de Facebook à des fins politiques.
Ces informations auraient été utilisées pour élaborer un logiciel permettant de prédire et d'influencer le vote des électeurs afin d'influencer la campagne présidentielle américaine de 2016.
"Il y a encore beaucoup de travail à accomplir pour découvrir toutes les applications qui auraient pu mettre la main sur les données d'utilisateurs de Facebook - et cela prendra du temps", a relevé le vice-président du réseau social.
ats/afp/lan
Enquêtes des deux côtés de l'Atlantique
Les révélations sur le scandale Cambridge Analytica ont déclenché des enquêtes des deux côtés de l'Atlantique et conduit Facebook à renforcer ses règles sur la façon dont les données personnelles sont partagées et obtenues.
Largement mis en cause et accusé de légèreté dans la protection des données personnelles, le patron du réseau social Mark Zuckerberg a présenté des excuses à plusieurs reprises, notamment devant le Congrès américain en avril.