Ces associations ont signé une déclaration en ce sens à la veille de l'ouverture, mardi, du salon européen de la branche (EBACE). Cette initiative doit permettre de renforcer le dialogue entre tous les acteurs du secteur, mais aussi de faciliter l'accès à ce type de combustibles.
Diminuer les gaz à effet de serre
L'aviation d'affaires s'était fixée en 2009 déjà toute une série d'objectifs contre le changement climatique, comme la compensation des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020. Elle estime aujourd'hui que cet objectif devrait être atteint, le secteur aérien ne comptant que pour 2% des émissions globales de CO2.
L'un de ses autres buts avoués est de diminuer ces émissions de moitié d'ici 2020, mais il sera plus difficile à atteindre sans développer le recours aux biocarburants. Pour cela, il faudra notamment vaincre la méfiance des pilotes. Des directives d'utilisation leur seront proposées et des actions seront menées sur quelques aéroports.
Les biocarburants encore trop chers
Le prix de ces biocarburants, trois à cinq fois plus élevé que celui du combustible traditionnel, fait lui aussi problème. La solution est d'en produire davantage pour en diminuer la cherté.
La balle est en mains des gouvernements, des entreprises et des aéroports. Celui de Genève, par exemple, veut porter à au moins 1% la consommation annuelle de biocarburants. La Suisse, justement, a vu les vols d'affaires exploser l'an dernier et occupe désormais le 5e rang du secteur.
Olivier Schorderet/oang