Thomas Guillaume, post-doctorant au Laboratoire des systèmes écologiques de l'EPFL et à l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage WSL, a étudié l'impact de la monoculture de palmiers à huile en Indonésie.
L'article, paru le 19 juin dans Nature Communications, montre qu'un hectare de cette exploitation revient à une perte de 174 tonnes de carbone, par rapport au même espace occupé par la forêt tropicale.
"La quantité de carbone émise lorsque l'on transforme un seul hectare de forêt en culture de palmier à huile correspond grossièrement aux émissions de 530 personnes voyageant de Genève à New York en classe économique", indique le chercheur dans le communiqué de l'EPFL.
L'Indonésie et la Malaisie représentent près de 85% de la production d'huile de palme dans le monde, rappelle l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Ce produit bon marché se retrouve dans de nombreux aliments industriels ou des cosmétiques.
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