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Avancée prometteuse dans la recherche d'un vaccin contre le VIH

Depuis les début de l'épidémie du sida dans les années 1980 et jusqu'en 2018, seuls 5 vaccin contre le VIH ont pu être testés. (image d'illustration) [Keystone - Gaetan Bally]
Depuis les début de l'épidémie du sida dans les années 1980 et jusqu'en 2018, seuls 5 vaccin contre le VIH ont pu être testés. (image d'illustration) - [Keystone - Gaetan Bally]
Bientôt un vaccin contre le VIH? Des chercheurs ont fait état samedi des progrès encourageants d'un vaccin expérimental qui a provoqué une réaction immunitaire chez des humains et protégé des macaques de l'infection.

Le développement de ce potentiel vaccin contre le VIH - virus de l'immunodéficience humaine, responsable du sida - sûr pour l'homme est maintenant suffisamment avancé pour lancer un test sur 2600 femmes en Afrique australe. "Ces résultats représentent une étape importante", a souligné le directeur de l'étude, le virologue Dan Barouch, dans un communiqué de la revue The Lancet.

Rejoint par d'autres experts, il a cependant prévenu qu'il n'y avait aucune garantie que les tests suivants soient aussi positifs. "Nous devons rester prudents", a-t-il déclaré. Deux tiers des macaques rhésus ont été protégés par le vaccin dans les tests de laboratoire.

Test grandeur nature

Les résultats du test grandeur nature, appelé Imbokodo (rocher, en zoulou), sont attendus en 2021 ou 2022. "Ce sera seulement le cinquième concept de vaccin contre le HIV dont l'efficacité sera testé dans les 35 ans et quelques d'histoire de l'épidémie", a souligné le Pr Barouch.

ats/kkub

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Combinaisons de virus rendus inoffensifs

L'étude rapporte les résultats d'un test chez 393 adultes en bonne santé, séronégatifs, âgés de 18 à 50 ans en Afrique de l'Est, Afrique du Sud, Thaïlande et aux États-Unis. Certains ont reçu l'une des combinaisons vaccinales possibles ou un placebo, via quatre injections en 48 semaines.

Ces combinaisons étaient faites de différents types de virus VIH, rendus suffisamment inoffensifs, avec l'espoir de provoquer une réponse immunitaire. Or celle-ci a été "robuste", s'est félicité le Pr Barouch.