Ces émissions de gaz - comme le méthane ou l'éthylène - libérées par le plastique ne sont pas prises en compte pour l'heure dans les calculs des scientifiques tentant de mesurer la teneur de l'atmosphère en gaz à effet de serre et son impact sur le climat, selon une étude publiée dans la revue PLOS ONE.
Des tests ont été menés sur des bouteilles d'eau, sacs, emballages ou produits industriels. Ils révèlent que le polyéthylène, le polymère le plus répandu, "était l'émetteur le plus prolifique".
Quantité encore inconnue
Les chercheurs n'ont pas encore déterminé la quantité de gaz à effet de serre ainsi libérée, "mais il est urgent de le faire", a souligné David Karl, l'auteur principal de cette étude.
"Notre découverte apporte encore une fois la preuve qu'il faut arrêter la production de plastiques à la source", a conclu une autre co-auteure de l'article, Sarah-Jeanne Royer, chercheuse à l'International Pacific Research Center de l'Université de Hawaï.
ats/nn