Les derniers jours de hautes concentrations de pollen dans l'air ont été mesurés fin juin début juillet, selon l'Office fédéral de météorologie et de climatologie. Au nord des Alpes, c'est deux semaines plus tôt qu'habituellement.
A La Chaux-de-Fonds (NE) par exemple, dès la fin juin, les valeurs mesurées ont été nettement en dessous de la moyenne calculée sur les 20 dernières années au même endroit (voir graphique ci-dessous et autres villes ici).
Des avis divergents
Pour Météosuisse, la fin précoce de la vague de pollen pourrait être en lien avec la sécheresse qui a frappé la Suisse cette année. Mais pour le Centre d'allergie Suisse, il n'est pas clair que la chaleur ait accéléré la floraison des graminées (les principaux allergènes en Suisse) durant l'été 2018 et ainsi entraîné une forte réduction de la concentration de pollen dans l'air, explique la cheffe de projet et consultante du centre Karin Stalder.
ats/dsr
Les Romands bien lotis
La teneur en pollen a fortement varié d'une région à l'autre. Les valeurs ont été légèrement plus faibles que la moyenne dans les cantons romands et légèrement plus élevées outre-Sarine. A Neuchâtel et Genève, seuls 15 et 25 jours de forte teneur en pollen dans l'air ont été mesurés, soit respectivement 16 et 10 jours de moins qu'habituellement.