"Les glaciers, en reculant, modifient leur environnement de manière spectaculaire", explique Dan Shugar, co-auteur de l'étude. En effet, la glace soutient et limite à la fois les pentes. Lorsqu'elle fond, le socle rocheux apparaît, vulnérable, et soumis à une plus forte probabilité d'éboulement et de glissements de terrain. "Il nous faut mieux comprendre les risques posés par ces fortes pentes" ajoute-t-il.
Minimiser les risques
Pour réaliser cette étude, les scientifiques ont notamment examiné "du début à la fin" le tsunami de 200 mètres dans un fjord de l'Alaska qui avait été généré en 2015 par le recul du glacier Tyndall. Les images satellites ont en effet montré comment le sol s'était fissuré et avait glissé à cause de la fonte du glacier.
Les auteurs de l'étude soulignent que "la surveillance du mouvement des pentes des montagnes dans le monde serait un défi technique mais aussi une avancée qui nous permettrait de minimiser le risque".
afp/spe