Près de 75% des personnes interrogées estiment que la proportion des "fausses nouvelles" "information fallacieuse" ou "infox" dans les médias traditionnels a augmenté depuis l'émergence d'Internet, selon le résultat d'un sondage publié samedi par le Centre de recherche Sotomo.
Les quatre cinquièmes de la population sont aussi convaincus que l'importance des mensonges dans les débats politiques a également augmenté. Une tendance favorisée par la diffusion incontrôlée de fausses nouvelles dans les médias et réseaux sociaux.
Education scolaire
Du point de vue de la population, ce sont avant tout les médias de service public qui doivent freiner la diffusion des fausses nouvelles. Près de 55% considère ces médias comme des "institutions de vérité".
Comme remèdes à ces fausses nouvelles, les deux tiers des sondés souhaitent d'abord miser sur l'enseignement scolaire. Selon eux, il faudrait mettre davantage l'accent sur le traitement et la distinction des sources à l'école.
ats/lan
Plus de 8600 personnes interrogées
Sotomo a interrogé 8640 personnes en Suisse pour le compte d'un musée à Lenzbourg (AG).
Le sondage en ligne a été effectué du 18 au 30 juillet dernier. Cette enquête est en rapport avec une exposition sur les "fake news", présentée au Stapferhaus de Lenzbourg à partir du 28 octobre.