Les données concernées par la faille portent sur des champs optionnels dans les profils enregistrés sur Google+, comme le nom, l'adresse de courriel, l'activité professionnelle, le sexe et l'âge, a précisé Google.
"Nous n'avons découvert aucun élément laissant supposer que le moindre développeur avait connaissance de ce problème ou avait détourné l'interface de programmation (API) et nous n'avons découvert aucun élément prouvant que la moindre donnée de profil avait été détournée", selon le géant.
Problème dissimulé
La faille logicielle a exposé les données personnelles d'utilisateurs entre 2015 et mars 2018, date à laquelle une enquête interne a permis de découvrir le problème et de le corriger, a rapporté le Wall Street Journal, en s'appuyant sur des sources anonymes et des documents internes.
Selon le journal, Google a choisi dans un premier temps de ne pas révéler ce problème en partie pour ne pas éveiller les soupçons des autorités.
ats/puga
Chute en bourse
L'action Alphabet, maison mère de Google, a cédé jusqu'à 2,77% à Wall Street après la publication de ces informations, avant d'effacer une partie de ses pertes.