A Londres, il fera ainsi les mêmes températures qu'à Barcelone aujourd'hui, Stockholm sera comme Budapest et Paris comme Canberra.
Cette étude, publiée par la revue scientifique PLOS ONE, a été menée par des chercheurs de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ). Elle n'a pas l'ambition de proposer de nouvelles méthodes mais de parler au public dans des termes clairs et simples à comprendre, pour rendre le changement climatique plus tangible.
Selon ces scientifiques, les changements seront encore plus radicaux pour les régions tropicales où les grandes villes comme Kuala Lumpur, Jakarta et Singapour subiront de plus en plus d'événements météorologiques extrêmes.
Scénario de réchauffement le plus optimiste
Pour ces estimations, basées sur 19 variables dont la température et les précipitations, ils ont utilisé des modèles volontairement optimistes, qui supposent que les émissions de dioxyde de carbone se stabiliseront d'ici le milieu du siècle de façon à limiter la hausse de la température moyenne du globe à 1,4°C par rapport à la période préindustrielle (le monde en est à environ +1°C).
L'équipe a ensuite comparé les villes du futur aux villes actuelles, dans le but de rendre plus tangibles les changements à venir. Les villes de l'hémisphère nord ressembleront ainsi en 2050, en termes climatiques, à celles d'aujourd'hui qui se trouvent 1000 km au sud. De manière générale, l'Europe aura en moyenne des étés et des hivers plus chauds, de 3,5°C et 4,7°C respectivement.
Des changements climatiques "frappants" à venir
Les villes qui se trouvent à l'équateur ne subiront pas de réchauffement majeur, mais elles auront plus de sécheresses et de pluies. Les auteurs de l'étude concluent que 77% des villes de la planète verront leur climat changer de façon "frappante", tandis que le reste sera confronté à des conditions "nouvelles".
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oang avec afp