"Quand on tombe dans ce dossier, qu'on découvre l'ampleur des dégâts à venir, il est très difficile de ne pas tomber en dépression écolo. Mais on rebondit ensuite. Cela passe par l'acceptation, l'acceptation que le monde à venir sera pire, puis l'action", analyse la militante.
Pour elle, les solutions à la dépression et aux maux qui ronge la planète passent désormais par le filtre local: "Je ne peux plus penser global et gigantisme. Je règle mes problèmes dans un rayon de 150 km2. Il faut relocaliser nos pensées en même temps que nos vies."
Le confinement nous a permis d'appuyer sur le frein, à défaut de changer de direction.
Jessica Vial, Caroline Stevan et Davy Bailly-Basin
Pour aller plus loin: Après demain, un film de Cyril Dion et Laure Noualhat.