Après quatre ans de travail, la Fondation Solar Impulse a labellisé des solutions qui protègent l'environnement tout en étant rentables financièrement.
Ces bonnes pratiques écologiques ont été trouvées dans des secteurs comme la consommation d'eau ou d'énergie, la construction, la mobilité ou encore l'agriculture.
"La Fondation Solar Impulse est allée identifier dans le monde entier toutes les solutions technologiques qui peuvent en même temps protéger l'environnement et être rentables, créer des emplois. C'est fondamental de voir que ce n'était peut-être pas possible autrefois, mais maintenant ça l'est devenu. C'est un vrai changement de paradigme dans la protection de l'environnement", se félicite Bertrand Piccard mardi dans La Matinale.
"Un cercle vertueux"
L'explorateur et psychiatre vaudois indique vouloir lutter contre les changements climatiques de manière plus inclusive. "Il faut fédérer tous les acteurs. On ne peut pas simplement partir tout seul et se dire que les autres vont suivre. Il faut les motiver. Mon idée est de créer de l'emploi grâce aux technologies qui protègent l'environnement et ainsi avoir une croissance qualitative", explique-t-il.
Avec le label Solar Impulse, Bertrand Piccard veut davantage d'efficience. "Jusqu'à maintenant, le monde gaspillait énormément. Pour augmenter le PIB, on devait produire plus et consommer plus. Aujourd'hui, grâce aux nouvelles technologies propres, on peut gagner plus en vendant de l'efficience plutôt qu'en vendant davantage de consommation. On est dans un cercle vertueux qui commence."
Le pilote suisse assure enfin que son label est "différent", car c'est le seul au monde certifiant la rentabilité financière de produits écologiques. "Ces solutions permettent de faire du profit pour celui qui les vend et pour celui qui les utilise", relève Bertrand Piccard.
Propos recueillis par Romaine Morard
Texte web: Guillaume Martinez