Des avions utilisés principalement pour des vols de loisirs et moins pour des voyages d'affaires, avec un pic en été vers des destinations ensoleillées.
Ces vols sont particulièrement nuisibles pour l'environnement, puisqu'ils émettent par personne transportée dix fois plus de CO2 qu'un vol commercial, selon les calculs de Transports et Environnement: "Les avions utilisés pour les vols privés sont généralement beaucoup moins efficaces énergétiquement que les avions utilisés pour des vols commerciaux; ce sont aussi des avions utilisés sur de très courtes distances", remarque Jo Dardenne, membre de l'organisation, au micro de La Matinale.
"Des distances où les avions sont beaucoup moins performants et beaucoup plus polluants. Finalement, ce sont aussi des avions qui transportent peu de passagers. Au final, le coût carbone par tête est beaucoup plus élevé en comparaison avec un avion commercial", précise-t-elle.
Financer la recherche et le développement
Aujourd'hui très peu d'Etats européens font passer les propriétaires de jets privés à la caisse pour compenser leur impact environnemental.
Transports et Environnement préconise que les pays taxent désormais les vols et le carburant utilisé; des fonds qui serviraient à financer la recherche et le développement des avions à hydrogène et électrique.
Si la Suisse dit oui à la loi CO2 le 13 juin prochain, notre pays pourrait faire figure de pionnier. Le texte prévoit en effet une taxe pour les jets privés: son montant se situe entre 500 et 3000 francs, en fonction de la taille de l'appareil.
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Céline Fontannaz/sjaq