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Les enfants nés en 2021 vivront plus d'événements climatiques extrêmes

Les enfants nés en 2021 vivront beaucoup plus d'événements climatiques extrêmes que leurs grands-parents. [Keystone - Sebastian Schmitt]
A quoi ressemblera la planète des enfants nés en 2021? / Le Journal horaire / 1 min. / le 1 octobre 2021
Les enfants nés en 2021 vivront beaucoup plus de canicules, d'inondations ou de sécheresses que leurs grands-parents, selon une étude parue cette semaine dans la revue Science. Les jeunes d'Europe ne seront pas épargnés.

Les scientifiques ont comparé l'exposition aux phénomènes extrêmes des enfants nés en 2021 avec celle d'une personne qui a 60 ans aujourd'hui. L'étude a également examiné divers scénarios de réchauffement dans plusieurs régions du globe.

Premier cas de figure: les Etats respectent les objectifs qu'ils se sont fixés après l'Accord de Paris et parviennent à contenir le réchauffement global à environ 2,4 degrés en 2100.

Même dans ce cas, les petits Européens feraient  face à quatre fois plus de phénomènes extrêmes au cours de leur existence que leurs grands-parents. Les enfants nés aujourd'hui vivraient même cinq fois plus de canicules que leurs aînés.

Message d'espoir

"Les enfants d'aujourd'hui ont le plus à perdre si le réchauffement continue. Mais on peut aussi tourner le message vers un message d'espoir, qui dit qu'ils ont le plus à gagner aussi si on augmente nos ambitions", explique à la RTS Wim Thiery, professeur de climatologie à l'Université libre de Bruxelles et coauteur de l'étude.

Les auteurs de l'étude montrent que si on limite le réchauffement global à 1,5 degré d'ici à 2100, les bénéfices seraient majeurs, y compris pour les enfants européens.

D'un facteur 5, les canicules passeraient alors à un facteur 3. Par ailleurs, avec un réchauffement de 1,5 degré au lieu de 2,4 degrés, l'ensemble des phénomènes extrêmes diminueraient de 28% pour la génération de demain

Céline Fontannaz/asch

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