Les scientifiques ont comparé l'exposition aux phénomènes extrêmes des enfants nés en 2021 avec celle d'une personne qui a 60 ans aujourd'hui. L'étude a également examiné divers scénarios de réchauffement dans plusieurs régions du globe.
Premier cas de figure: les Etats respectent les objectifs qu'ils se sont fixés après l'Accord de Paris et parviennent à contenir le réchauffement global à environ 2,4 degrés en 2100.
Même dans ce cas, les petits Européens feraient face à quatre fois plus de phénomènes extrêmes au cours de leur existence que leurs grands-parents. Les enfants nés aujourd'hui vivraient même cinq fois plus de canicules que leurs aînés.
Message d'espoir
"Les enfants d'aujourd'hui ont le plus à perdre si le réchauffement continue. Mais on peut aussi tourner le message vers un message d'espoir, qui dit qu'ils ont le plus à gagner aussi si on augmente nos ambitions", explique à la RTS Wim Thiery, professeur de climatologie à l'Université libre de Bruxelles et coauteur de l'étude.
Les auteurs de l'étude montrent que si on limite le réchauffement global à 1,5 degré d'ici à 2100, les bénéfices seraient majeurs, y compris pour les enfants européens.
D'un facteur 5, les canicules passeraient alors à un facteur 3. Par ailleurs, avec un réchauffement de 1,5 degré au lieu de 2,4 degrés, l'ensemble des phénomènes extrêmes diminueraient de 28% pour la génération de demain
Céline Fontannaz/asch