Une cinquantaine d'organisations souhaitent créer un système de collecte des emballages plastiques

L'idée est de créer une système global pour la collecte de tous les plastiques alimentaires (des barquettes de jambon au plastique entourant les légumes en passant par les briques de boissons), comme c'est déjà le cas aujourd'hui pour le PET.

"A ce stade, nous sommes en train de définir ce qui peut vraiment être recyclé. Parce que cela ne sert à rien de collecter des choses et de les transporter à travers la Suisse pour, au final, les incinérer", a expliqué mercredi dans le 12h30 de la RTS Yasmine Voide, responsable romande pour Swiss recycling, la faîtière des organisations de recyclage.

Les points de collecte, la logistique et le financement doivent encore être définis. La réflexion concerne aussi la nature du plastique. Car le problème du plastique, c'est la diversité. Il s'agit d'une difficulté supplémentaire pour le recyclage, selon Yasmine Voide.

Changer le choix des emballages

Il est donc aussi nécessaire de faire évoluer les producteurs d'emballages vers l'éco-conception. "Le plastique noir se recycle très mal. Parfois, un changement de couleur permet le recyclage d'un emballage. Cela ne plaît pas toujours au marketing, mais la prise de conscience a évolué", souligne-t-elle.

Offrir une traçabilité, une garantie de qualité et des conditions cadre fixes, tels sont les critères importants qui pourraient convaincre les recycleurs romands d'investir dans une usine de tri capable de traiter ces plastiques alimentaires. D'ici 2025, toute une série de projets pilotes vont être menés pour trouver la meilleure solution.

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