Depuis le 1er avril, le groupe Tokyu s'est totalement passé de l'électricité issue d'énergie non renouvelable. La compagnie exploite sept lignes de train, notamment dans le réseau tentaculaire de la capitale Tokyo.
"L'électricité que nous utilisons est désormais uniquement produite par des centrales solaires, éoliennes, hydrauliques, géothermiques et de biomasse", explique Yoshimasa Kitano, directeur adjoint de Tokyu.
"Un point de départ"
Au Japon, la compagnie est la première à avoir pris une telle mesure. Le pays asiatique, sixième émetteur de CO2 au monde, veut atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.
"Nous sommes sûrs que cela aura un impact énorme vers la décarbonisation pour la ville de Tokyo, où les chemins de fer sont le principal moyen de transport. Nous ne considérons pas que nous avons atteint un objectif. Nous considérons plutôt qu'il s'agit d'un point de départ", explique Yoshimasa Kitano.
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Et en Suisse?
Selon l'Institute for Sustainable Energy Policies, un organisme de recherche indépendant à but non lucratif basé à Tokyo, seulement 20% de l'électricité japonaise provient de sources renouvelables. En Suisse, ce chiffre atteint 64,8%, selon les données 2020 de l'Office fédéral de l'énergie.
Les CFF ne roulent pas encore totalement grâce à l'énergie renouvelable. La compagnie affirme que ses trains sont actuellement alimentés à 90% en énergie verte, d'origine hydraulique. Le reste de l'électricité provient du nucléaire. D'ici 2025, la compagnie entend toutefois se passer complètement de l'atome pour son courant de traction.