Plus de huit millions d’hectares de forêt sont partis en fumée et des centaines de millions de tonnes du gaz à effet de serre avaient alors été relâchées dans l'environnement.
Dans leur article paru dans la revue Remote Sensing of Environment, les scientifiques relèvent que l'impact de ces feux n'est pas aussi tragique qu'on pourrait le penser. Ils expliquent que la nature même de la végétation australienne, notamment des eucalyptus, permet de capter le CO2 efficacement. Ces arbres résistent non seulement très bien au feu, mais repoussent également très rapidement après y avoir été exposés.
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Ne pas tirer de généralités
Ce phénomène ne s'observe toutefois pas nécessairement ailleurs dans le monde. Par exemple, les forêts du sud-ouest de la France, ravagées cet été par les flammes, ne réagissent pas de la même manière. Ses pins ne disposent pas de cette capacité à se régénérer.
Une étude britannique publiée en août a par ailleurs montré que les feux de 2019 et 2020 ont significativement étendu le trou de la couche d'ozone présent sur l'Antarctique.
Enfin, si le bilan carbone des incendies australiens est neutre, leur impact sur la biodiversité n'est pas négligeable. On estime en effet que plus d’un milliard d’animaux ont été décimés.
Sujet radio: Grégory Plesse
Adaptation web: ami avec ats