Le phénomène céleste a démarré mardi à 08h58 GMT (10h58 suisses) en Islande pour s'achever au large de l'Inde à 13h02 GMT (15h02 suisses), en traversant l'Europe, l'Afrique du Nord-Est et le Moyen-Orient, indique l'institut français de mécanique céleste et de calcul des éphémérides de l'Observatoire de Paris.
Une éclipse solaire se produit lorsque le Soleil, la Lune et la Terre sont alignés. Quand l'alignement est quasiment parfait, le cône d'ombre de la Lune touche la surface de la Terre et obstrue l'intégralité du disque solaire: l'éclipse est totale.
Cette fois-ci, l'ombre de la Lune n'a pas touché le sol et il n'a "nulle part été possible d'assister à la disparition totale du Soleil", explique l'observatoire dans un communiqué.
Au maximum de l'éclipse, prévu au-dessus du Kazakhstan, l'astre était caché à 82,2%, "mais pas suffisamment encore pour avoir une perception d'obscurité" en plein jour, précise un astronome. Pour commencer à avoir cette sensation, soit "percevoir une sorte de lumière froide, il faut au moins 95% d'obscuration du Soleil".
Éclipse de 15% en Suisse
En Suisse, l'éclipse est restée de l'ordre de 15%. Elle a commencé un peu après 11h pour s'achever deux heures plus tard.
Elle n'était perceptible qu'à condition qu'il fasse beau, en regardant le Soleil avec des lunettes adaptées et neuves, pour éviter les brûlures de l'oeil. Des instruments grossissants (jumelles, télescopes) avec filtre étaient également disponibles dans les centres qui ont organisé une observation.
La seizième éclipse partielle du 21e siècle
C'est la seizième éclipse partielle de Soleil du 21e siècle et la seconde cette année, visible au-dessus du Pacifique Sud.
Le 12 août 2026 se produira une éclipse totale, dont la zone de totalité ne traversera pas la France, mais qui donnera lieu à une obscuration du disque solaire de 92% vue depuis Paris et de 96% depuis Marseille.
afp/mera