"Tous les ans, on surveille ce trou d'ozone qui revient au mois de septembre au-dessus du Pôle sud. Pour l'instant, le problème est stabilisé. Nous surveillons aussi les gaz qui étaient responsables de la destruction de l'ozone à cet endroit-là et on voit que leur concentration diminue", décrit Cathy Clerbaux, directrice de recherche au CNRS.
Le trou d'ozone n'est pas encore résorbé, mais il est en bonne voie. Disons qu'il ne s'amplifie plus.
Comment est-ce possible? "Parce qu'on a mis en place des traités internationaux, essentiellement le Protocole de Montréal (en 1987, ndlr) et les différents amendements qui ont suivi, pour complètement interdire les émissions de gaz qui conduisaient à détruire l'ozone", répond Cathy Clerbaux. Ces gaz, les chlorofluorocarbures (CFC), étaient largement utilisés pour la réfrigération ou la propulsion des aérosols, notamment dans les années 70.
Peut-on espérer une guérison complète? Y a-t-il des éléments qui pourraient freiner cette résorption?
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Jessica Vial et l'équipe du Point J