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Lancement de la campagne pour le "oui" à la loi sur la protection du climat

Les activistes climatiques lancent leur campagne en faveur de la loi climat le 23 mars 2023. [Keystone - Urs Flueeler]
Campagne pour un "oui" à la loi climat du 18 juin prochain / Le Journal horaire / 21 sec. / le 23 mars 2023
"Protéger ce qui est important pour nous": sous ce slogan, une large alliance réunissant quelque 200 organisations, associations, entreprises ainsi que des milieux politiques a lancé jeudi la campagne pour le "oui" à la loi sur la protection du climat soumise à votation fédérale le 18 juin.

La loi proposée par le Conseil fédéral et les Chambres, un contre-projet indirect à l'initiative sur les glaciers, définit des "objectifs clairs en matière de protection climatique", ont expliqué les partisans réunis dans le coeur géographique du pays, dans le village de montagne obwaldien de Flüeli.

Pays alpin, la Suisse est fortement impactée par le changement climatique, ont-ils souligné. "Les conséquences en sont déjà visibles." L'alliance met en avant les "valeurs typiquement suisses" de la loi: la protection de la population, des conditions d'existence et de la nature.

Ce projet "représente un large compromis typiquement helvétique", s'est félicité un des partisans, le conseiller aux Etats schwytzois Othmar Reichmuth (Centre). "Il n'entraîne pas de nouvel impôt, promeut l'innovation et génère d'importants investissements."

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Les paysans en première ligne

Vice-président d'IP-Suisse, René Bühler a renchéri: "Les étés secs et les événements climatiques extrêmes épuisent l'agriculture. Les paysans sont en première ligne, c'est pourquoi ils appuient cette loi."

Cette dernière engage progressivement la Suisse sur une voie "climatiquement neutre" et permet d'agir de façon responsable vis-à-vis des générations futures, soutient encore la Société pour la protection du climat. Les mesures qu'elle prévoit, comme l'aide fédérale aux entreprises pour réduire les émissions polluantes, sont de nature à créer de la valeur et à renforcer l'économie, a-t-elle ajouté.

Le dernier rapport du GIEC, indiquant que les conséquences du réchauffement sont plus grandes que ce qui avait été estimé jusqu'à présent, renforce l'urgence à agir, aux yeux des partisans du "oui".

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ats/juma

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