L’air entre et sort de nos narines environ 20'000 fois par jour, mais que savons-nous exactement de sa composition, à l’heure du dérèglement climatique? Le cofondateur de la société ToxPro revient dans Micro sciences sur l’apparition de l’oxygène et nous donne quelques clés pour comprendre la qualité de l’air depuis le sommet de nos montagnes jusqu’au sous-sol de nos caves.
Il était une fois… l’oxygène
Comme le précise le toxicologue, l’air que nous respirons est composé principalement d'azote (78%) et d'oxygène (un peu plus de 20%), suivi d'autres gaz tels que l'argon et le dioxyde de carbone. Il contient également des traces d'ozone, d'oxydes d'azote et de vapeur d'eau. "L'atmosphère s'est formée grâce à la gravitation terrestre, qui a retenu les gaz émis lors de la formation de la Terre. L'oxygène, essentiel à la vie, a été produit par des organismes vivants, notamment les algues qui, grâce à la photosynthèse en ont rejeté dans l’atmosphère", explique Vincent Perret. Au fil du temps, l'oxygène a augmenté en concentration dans l'atmosphère.
L’air est-il plus pur en Suisse?
En Suisse, l'air est considéré comme plus propre qu’ailleurs en raison de la faible densité de grands centres urbains et de la possibilité d'accéder à des environnements naturels. Cependant, il ne faut pas négliger la pollution qui s’accumule en ville et dans les vallées en raison des sources d'émission de gaz. Vincent Perret rappelle aussi que l'air à l'intérieur des habitations peut être pollué par les polluants extérieurs qui y pénètrent, ou encore à cause des produits chimiques, la fumée de tabac, les émanations de cuisson ou l'humidité.
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