Les éjections de particules résultant d'un pic d'activité du Soleil, qui ont déclenché une forte tempête géomagnétique en atteignant la Terre vendredi, ont continué à atteindre son atmosphère extérieure jusqu'à lundi à l'aube.
La curiosité lumineuse, exceptionnelle à des latitudes aussi basses, a toutefois faibli dans la nuit de samedi à dimanche.
La tempête solaire n'étant pas terminée, le phénomène peut se prolonger, mais avec une intensité moindre, en se concentrant de manière plus classique vers le pôle Nord, où les aurores boréales sont difficiles à voir, car il y fait en ce moment jour la plupart du temps.
De nouvelles aurores boréales cette année?
Vendredi a donné lieu à la première tempête géomagnétique extrême depuis celle de l'automne 2003, surnommée alors "les tempêtes de Halloween".
Si les autorités s'étaient inquiétées de possibles conséquences sur les réseaux électriques et de communications, aucune perturbation majeure n'a pour le moment pu être observée.
D'autres épisodes d'aurores boréales visibles depuis notre pays restent toutefois possibles en 2024. "Sachant que le cycle solaire atteindra son pic d’ici la fin de l’année, d’autres fortes tempêtes sont à prévoir. Par contre, il n'y a aucune certitude qu’elles seront dirigées vers la Terre", note MétéoSuisse.
agences/ami