Les bas-marais et les hauts-marais ont été asséchés au fil des ans afin de pouvoir exploiter les surfaces à des fins sylvicoles et agricoles ou d'y installer des constructions.
Les surfaces restantes sont protégées par la loi. Mais ce statut n'empêche pas la dégradation de la qualité de nombreux sites, déplore l'organisation, qui pointe les drainages existants qui continuent à faire leur effet. Les tourbières sont privées d'eau.
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Elles sont aussi menacées par l'apport de substances nutritives provenant de l'agriculture et de la circulation via l'air. Cela entraîne un embroussaillement et une diminution de la biodiversité, observe l'organisation qui est notamment active dans le domaine des cours d'eau et des marais.
"Manque de volonté politique"
La disparition et la dégradation des marais "sont dramatiques", car ces zones sont essentielles pour la biodiversité et le climat. De nombreuses espèces de plantes, d'animaux et de champignons spécialisées et souvent menacées ne vivent souvent que dans les marais, relève BirdLife.
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Bien que les marais ne couvrent que 3 à 4% de la surface de la Terre, ils stockent environ un tiers du CO2 présent dans le sol. Les marais intacts continuent à stocker du gaz carbonique, tandis que les surfaces asséchées libèrent cette même substance dans l'atmosphère, accélérant ainsi le changement climatique, développe le communiqué.
"Le plus important est de rétablir le régime hydrique des marais. Mais il manque jusqu'à présent la volonté politique et les ressources", critique Raffael Ayé, le directeur de l'organisation.
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ats/sjaq