L'indice de la qualité de l'air a atteint un pic à 1067, avant de redescendre autour de 300 dans la matinée. Or l'air est considéré comme "mauvais" à partir de 180, selon cet indice de l'OMS, et "dangereux" au-delà de 300.
"Nous n'avons jamais atteint un niveau de 1000" à Lahore, a dit un haut responsable de la protection de l'Environnement au sein du gouvernement local.
Cette semaine, l'indice de la qualité de l'air "restait sous les 200" dans la ville de 14 millions d'habitants. Déjà, la concentration de particules polluantes PM2.5 était déjà près de 20 fois plus que le niveau jugé acceptable par l'OMS, a-t-il poursuivi.
Samedi, elles ont atteint 80 fois ce niveau.
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Depuis des jours, Lahore est, comme chaque année, prise dans le smog, un mélange de brouillard et d'émissions polluantes favorisé par les émanations de diesel bas de gamme, les fumées provenant des brûlis agricoles saisonniers et le refroidissement hivernal.
"L'indice de la qualité de l'air restera élevé les trois à quatre prochains jours", a ajouté le responsable.
Pas d'activités sportives
Mercredi, l'agence provinciale de protection de l'environnement avait annoncé de nouvelles restrictions dans quatre "points chauds" de la ville – après avoir déjà annulé toute activité sportive en plein air dans les écoles pour trois mois.
Les touk-touks équipés de moteurs à deux temps plus polluants y sont interdits de même que les restaurants qui font des barbecues sans filtre. Les administrations et les entreprises privées feront travailler la moitié de leur personnel à domicile à partir de lundi. Les travaux de construction sont interrompus et les vendeurs de nourriture de rue, qui cuisinent souvent sur des feux ouverts, doivent fermer à 20h00.
>> Un nuage de brume grise plane sur le nord du Pakistan et de l'Inde, le long de l'Himalaya, le 17 octobre 2024 :En outre, les autorités pakistanaises disent devoir composer samedi avec un vent venant d'Inde voisine, également régulièrement prise dans le smog en fin d'année. Des images satellites de la NASA montrent de nombreux feux des deux côtés de la frontière où les agriculteurs procèdent en cette saison à des brûlis agricoles.
Smog marqué en hiver
Le smog est particulièrement marqué en hiver, lorsque l'air froid, plus dense, retient au niveau du sol les émissions des carburants de mauvaise qualité utilisés pour alimenter les véhicules et les usines de la ville.
Selon l'OMS, une exposition prolongée au smog peut provoquer accidents vasculaires cérébraux, maladies cardiaques, cancers du poumon et maladies respiratoires.
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Le gouvernement du Pendjab a appelé habitantes et habitants, en particulier "ceux souffrant de maladies respiratoires, pulmonaires et cardiaques, les personnes âgées", à "ne pas sortir de chez eux". Si ces personnes sortent, elles doivent "obligatoirement porter des masques".
ats/sjaq