- Les pays riches et les pays en développement ne sont toujours pas très proches d'un accord jeudi à la conférence climatique COP29 à Bakou après la publication d'un projet qualifié de "caricature" ou d'"insulte", mais les négociations se poursuivent en coulisses pour forger le compromis final d'ici vendredi.
- Vingt-cinq pays, dont le Royaume-Uni, le Canada, la France, l'Allemagne et l'Australie, se sont engagés mercredi à la COP29 à ne plus ouvrir de centrale au charbon, dans l'espoir d'emmener d'autres pays vers la fin du charbon. Mais d'autres comme la Chine, l'Inde et les Etats-Unis n'en font pas partie.
- Une nouvelle ébauche d'accord sur la "finance climatique" a été publiée, multipliant les options sur fond de désaccord entre les pays riches et les pays du Sud en matière de responsabilité. Une première proposition avait été retoquée dès lundi. La plupart des pays en développement réclament dans ce document "au moins 1300 milliards de dollars par an" d'aide des pays riches.
- Un groupe de pays parmi les plus petits au monde, qui affirment absorber plus de carbone qu'ils n'en émettent, a demandé "la reconnaissance" de la communauté internationale lors des négociations de la COP29 des Nations unies.
- Les pays du monde entier ont adopté lundi, premier jour de la COP29, des règles nouvelles de l'ONU pour le marché controversé des crédits carbone, une étape clé pour aider les pays à remplir leurs obligations climatiques.
- Organisée dans un contexte géopolitique troublé, cette édition de la COP suscite moins d'engouement que les précédentes, à Dubaï (2023) et Glasgow (2021): environ 51'000 participants sont accrédités, dont moins de cents chefs d'Etats et de gouvernements. La conférence, qui doit durer jusqu'au 22 novembre, s'est ouverte par un appel à la "coopération mondiale" du patron de l'ONU Climat Simon Stiell.
RTSinfo