- La 29e conférence climatique de l'ONU s'est ouverte à Bakou, en Azerbaïdjan, par un appel à la "coopération mondiale" du patron de l'ONU Climat Simon Stiell. Elle durera jusqu'au 22 novembre et son principal enjeu est de fixer le montant de l'aide financière des États les plus riches pour les pays du Sud, afin qu'ils se développent sans charbon ni pétrole et puissent affronter plus de canicules et d'inondations.
- Les négociateurs peinaient toujours à s'entendre samedi au bout d'une semaine de pénibles tractations à la COP29 de Bakou, mais ils comptent sur le sommet du G20 à Rio et l'arrivée prochaine des ministres pour débloquer la situation.
- Une nouvelle ébauche d'accord sur la "finance climatique" a été publiée mercredi, multipliant les options sur fond de désaccord entre les pays riches et les pays du Sud en matière de responsabilité. Une première proposition avait été retoquée dès lundi. La plupart des pays en développement réclament dans ce document "au moins 1300 milliards de dollars par an" d'aide des pays riches.
- Un groupe de pays parmi les plus petits au monde, qui affirment absorber plus de carbone qu'ils n'en émettent, a demandé "la reconnaissance" de la communauté internationale lors des négociations de la COP29 des Nations unies.
- Les pays du monde entier ont adopté lundi, premier jour de la COP29, des règles nouvelles de l'ONU pour le marché controversé des crédits carbone, une étape clé pour aider les pays à remplir leurs obligations climatiques.
- Organisée dans un contexte géopolitique troublé, cette édition suscite moins d'engouement que les précédentes, à Dubaï (2023) et Glasgow (2021): environ 51'000 participants sont accrédités, selon l'ONU Climat, dont moins de cents chefs d'Etats et de gouvernements.
RTSinfo